Le 17 octobre, le PNUD et @ophi_oxford publieront l’indice de pauvreté multidimensionnelle 2024 qui analyse l’intersection de la pauvreté et des conflits. Une occasion de comprendre comment cet indicateur peut changer la donne.
Selon le document produit par le Réseau de pauvreté multidimensionnelle (Multidimensional Poverty Peer Network, MPPN) l’indice mondial de pauvreté multidimensionnelle (IPM), produit par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Initiative d’Oxford sur la pauvreté et le développement humain (OPHI), mesure la pauvreté compte tenu de diverses privations qui touchent les personnes dans leur vie quotidienne, notamment une santé menacée, une éducation insuffisante et un niveau de vie bas.
La pauvreté est souvent définie par la mesure unidimensionnelle du revenu, mais un seul indicateur n’est pas suffisant pour exprimer ce que signifie vivre dans la pauvreté. Ces dix dernières années, des décideurs politiques de plusieurs pays ont créé des indices de pauvreté multidimensionnelle (IPM) nationaux, officiels et permanents, et des IPM régionaux ou spécifiques à des projets pour souligner les dimensions complémentaires de la pauvreté telles que la santé d’un individu, l’éducation ou le niveau de vie, entre autres.
Utilisant la méthode Alkire-Foster (AF), développée par l’Initiative Oxford Pauvreté et Développement Humain (Oxford Poverty and Human Development Initiative, OPHI), ces indicateurs complètent les statistiques de pauvreté monétaire existantes et fournissent un chiffre résumant la pauvreté sociétale. Ce chiffre unique peut être analysé et décomposé pour montrer à la fois qui est pauvre et de quelle manière, sur la base d’une variété d’indicateurs.
Un IPM permet aux décideurs politiques de gérer leur stratégie nationale
Contrôler l’efficacité des mesures de réduction de la pauvreté au fil du temps afin d’évaluer et de rendre compte de la progression des objectifs nationaux et de l’ODD 1. Les IPMs peuvent être utilisés comme indicateurs pour l’ODD 1.2.2 qui appelle à «réduire de moitié au moins la proportion d’hommes, de femmes et d’enfants de tous âges souffrant d’une forme ou l’autre de pauvreté, telle que définie par chaque pays».
Diriger les programmes sociaux vers ceux qui en ont le plus besoin en utilisant une segmentation par aire géographique, sous-groupes de population, et dimension/indicateur afin d’identifier quelles privations amènent à la pauvreté dans les différents groupes et sous-groupes.
Distribuer les budgets en s’appuyant sur un processus de décision transparent et fondé sur les faits; Encourager une coordination des politiques publiques entre les départements et ministères au sein des gouvernements.